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Les limites de la MJA

Mathématiquement, la Moyenne Journalière Annuelle est la moyenne de tous les jours de l'année (365 ou 366). Les jours où les données sont nulles ou absentes ou incorrectes sont à enlever du calcul de la moyenne.

La MJA se calcule à partir de mois complets. Plusieurs cas autorisent le calcul d'une MJA :

La MJA est égale à la somme des débits de chaque mois des séries, divisée par la somme du nombre de jours de chaque mois utilisé.

Ce calcul suppose la mise en oeuvre d'un système intégré depuis la station de mesure jusqu'au logiciel de calcul. Actuellement seuls les grands axes équipés peuvent produire de tels indicateurs. Cette procédure ne prévoit rien pour les recueils de données trop parcellaires.

L'utilité d'une Moyenne Journalière Annuelle est de renseigner rapidement celui qui souhaite savoir si la charge de trafic est forte ou faible. Le destinataire final de cet indicateur ne se préoccupe pas de savoir comment il a été calculé.

Dans cette optique, la MJA peut provenir d'un compteur occasionnel sur un mois autant que d'une station qui a fourni des données erronnées la moitié du temps. L'essentiel est que le producteur sache que cela doit être un chiffre représentatif du débit qui s'écoule en moyenne chaque jour. Il serait intéressant de définr une procédure de production d'une MJA estimée. (mieux vaut avoir une estimation que rien du tout)

En tant que grandeur institutionnalisée, il conviendrait de leur adjoindre un indice de crédibilité permettant au destinataire final de savoir la taille de l'échantillon ayant servi au calcul. Cela permettrait de fournir une MJO à partir des données issues des compteurs occasionnels ou de stations souvent en panne (sic).

Par ailleurs, la MJA ne fait aucune différence entre le trafic des jours ouvrables et des WE et jours fériés, qui peuvent être très différents. On pourrait imaginer une MJO (moyenne des jours ouvrables)

 

Et les Poids Lourds ?

Les PL sont de plus en plus nombreux et de plus en plus lourds. On parle de l'acceptibilité sociale des PL, signe d'une certaine exaspération des usagers VL. Les chaussées sont dimensionnées pour eux, considérablement plus chères à la construction et en entretien.

Les gestionnaires s'intéressent de plus en plus au PL. La MJO/MJA ne donne que la moitié des informations souhaitables, car elle ne renseigne pas sur le % de PL. Il faut absolument que le nombre de PL d'une section soit aussi facile à trouver que le trafic tous véhicules.

Et l'heure de pointe ?

Les gestionnaires ont autant d'intérêt au trafic de la journée qu'au trafic de l'heure de pointe et à la largeur de l'heure de pointe. Par exemple, le débit d'une heure de pointe représente environ 10 % du trafic de la journée. Si ce débit horaire n'est que de 7%, cela signifie que l'heure de pointe dure très longtemps.

Conclusion : Vers un indicateur plus complet ?

La MJA actuellement utilisée est un indicateur insuffisant pour un objectif de diffusion large des données de trafic.

Un indicateur plus complet reste à inventer : on peut envisager par exemple :

MCJO : Moyenne Complète des Jours Ouvrables

sous forme d'un indicateur multiple que l'on pourrait trouver facilement dans une base de données géographique,

MCJO = 52300v/j ; PL12% ; HP11% ; OK95%

La Moyenne Complète des Jours ouvrables est de 52300 véhicules dont 12% de PL (définition du PL?). Une heure de pointe représente 11% du trafic de la journée et le calcul est fait avec des données disponibles à 95%.

 

 

 

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